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#37 Deux semaines de préavis – Whitney G.

Chronique #37

  • Maison d’édition : Bookmark (Collection infinity)
  • Genre : Romance
  • Nombre de pages : 303 pages
  • Date de parution : 8 Avril 2020
  • Prix : 5.99 € / 17€
  • Note : 4.25/5
  • Résumé : 

« À qui de droit : Je vous écris cette lettre afin de présenter officiellement ma démission de Parker International (et son PDG arrogant et condescendant), prenant effet dans deux semaines à compter de ce jour. Ce fut une décision TRÈS FACILE à prendre, sachant que les deux dernières années ont été absolument horribles. Je souhaite à la prochaine assistante de direction toute la chance du monde (elle en aura besoin), et si mon patron a besoin que je fasse quoi que ce soit pour lui durant les deux prochaines semaines, vous pouvez gentiment lui dire qu’il peut (se) le faire lui-même…

Sincèrement (pas vraiment), Tara Lauren »

Ceci est la version de mon préavis de deux semaines que j’aurais dû envoyer à mon patron, parce que la variante plus professionnelle – celle où je me disais « reconnaissante pour toutes ces opportunités » et « honorée par toutes les expériences enrichissantes » de ces dernières années, cette lettre a été rejetée avec son caractéristique sourire narquois, diablement sexy, et un « je vous suggère fortement de lire les petits caractères en bas de votre contrat… ». Ce que j’ai fait. Et maintenant, je réalise qu’à moins de simuler ma mort, de l’empoisonner ou de trouver une manière de renégocier mon impossible contrat, je suis coincée là, à bosser pour l’un des patrons les plus prétentieux et impitoyables de New York. Ceci dit, je pensais que c’était le cas jusqu’à ce qu’il m’appelle, tard hier soir, avec une offre urgente…

J’ai lu un fiancé à durée limitée de la même auteur et même si j’avais beaucoup aimé, j’avais trouvé l’histoire trop courte et surtout, le résumé listait tous les événements importants du livre. Du coup, j’ai quand même voulu essayer un autre livre de l’auteur.

Tara est une jeune fille fauchée, avec des tendances cleptomanes pour survivre. Elle est brillante, diplômée mais ne trouve pas de premier emploi. C’est une jeune femme dynamique, qui a de la répartie et dit ce qu’elle pense. Pour ça je l’ai adorée.

Preston est le PDG milliardaire sexy, arrogant. Il est un patron si cruel, exigeant, stressant que son assistant de direction ne reste jamais bien longtemps. Dans la vraie vie, on le détesterait. Sur papier, c’est différent, il dégage quelque chose, c’est indéniable. J’ai adoré son humour pince-sans-rire, ses piques. C’était tellement drôle. Seul point négatif et vous ne partagerez peut-être pas mon avis, c’est sa vulgarité dès qu’il se met à parler de s*xe. Ce n’est pas que ça me met mal à l’aise, je trouve que ça casse tout le charme du personnage. Clairement, au bout d’un moment, ça m’a un peu saoulée. Heureusement, il n’a pas adopté ce langage trop rapidement sinon je pense que je n’aurais pas autant accroché.

La relation amoureuse, c’est tout ce que j’aime. Ils se lancent des vacheries, se détestent, mais en même temps la tension s*xuelle entre eux est puissante, indéniable.

Maintenant parlons de ce qui m’a grandement perturbée. J’ai eu l’impression d’un copier-coller avec l’autre livre de l’auteur que j’ai lu et mentionné au début de ma chronique. On retrouve les mêmes éléments : la relation haine/amour entre un patron exécrable et sa salariée brillante qui veut démissionner. C’était perturbant, d’autant plus que les personnages ont des caractères semblables, offrant des dialogues pleins de piquant. J’ai beaucoup aimé ma lecture, mais cette sensation de lire un livre avec la même base qu’un autre ne passe pas trop.

Du coup, bien sûr, je recommande cette romance hyper addictive, drôle, mais si comme moi ça vous dérange de lire des histoires similaires, n’en choisissez qu’un sur les deux. Celui-ci est meilleur, il nous réserve un retournement de situation qu’on ne voit pas venir et la relation prend son temps alors que l’autre s’arrête un peu trop vite à mon goût.

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