hugo new romance·Lecture perso·Les Chroniques de Lucie·New Romance·Romance·Romance Contemporaine

#247 Play Hard T1 – K. Bromberg

Chronique #247

  • Maison d’édition : Hugo
  • Genre : Romance
  • Nombre de pages : 466 pages
  • Date de parution : 1er Avril 2021
  • Prix : 7.99 € / 17€
  • Note : 3.75/5
  • Résumé : 

Un accord dangereux?

Comme ses sœurs, Dekker Kincade est toujours prête à recruter de nouveaux clients pour l’agence de sportifs, montée par sa famille mais qui bat de l’aile. Toutefois, quand son père lui confie la responsabilité de signer le joueur vedette de la NHL, Hunter Maddox, elle hésite. Voilà trois ans, ils ont vécu une relation sans attache et Dekker a pris la tangente sitôt qu’elle a commencé à ressentir des sentiments pour lui. Elle sait que signer Hunter pourra probablement sauver l’entreprise de la faillite, aussi accepte-t-elle de l’approcher pour qu’il signe.

Si leurs retrouvailles ont un goût doux-amer bien vite, ils se retrouvent à plaisanter, la tension monte. Mais quand la vérité éclate Hunter est furieux et Dekker craint qu’on ne la prenne plus au sérieux.

Remporter la Stanley Cup avant que le temps imparti soit écoulé n’est pas un petit exploit. Et le temps presse. Alors que l’équipe de hockey n’est plus qu’à un pas du championnat, résister à Dekker ne sera pas pour Hunter une partie de plaisir.

J’avais envie de romance sportive, je suis fan de ces histoires et cette fois mon choix s’est porté sur Play Hard. Au final, je sors mitigée de ma lecture.

Dekker est l’aînée de 4 sœurs très différentes. Personnage cliché : l’amour l’a détruite par le passé et désormais, elle a peur de s’attacher à nouveau et tient à distance l’homme qui fait battre son cœur. Je n’ai pas été convaincue par ses raisons et il a été compliqué du coup pour moi de comprendre ses réactions, ses actes et ses fuites. À côté de ça, elle sait se montrer humaine, solidaire. Même si elle est envoyée par son père pour une mission professionnelle, elle garde une certaine éthique et ne bataille pas que pour décrocher un contrat, elle est surtout là pour aider Hunter, à le comprendre et le faire réaliser à quel point il va mal. C’est ce côté-là qui m’a plu chez elle, elle sait trouver les mots pour apaiser ses souffrances, parvient à lui faire voir les choses sous un autre angle.

Hunter, comme vous l’aurez compris, va mal. Joueur de Hockey aux multiples records, il déraille. Au début, je vous avoue avoir eu du mal à comprendre son changement de comportement qui ne date que de quelques mois. On apprend que c’est lié à un événement grave survenu durant son adolescence, soit plus de dix ans auparavant, ce qui n’explique pas pourquoi son changement arrive si tard. À mes yeux, l’auteur a voulu instaurer le mystère sur une donnée qui aurait dû venir plus tôt car, au final, elle n’a rien de surprenant, c’est même logique et j’étais là à me demander quelle révélation inattendue allait arriver. Raté. Pour autant, on ne peut que s’attacher à cet homme torturé, plein de culpabilité. Son histoire ne peut qu’émouvoir, ce qu’il subit de la part de son père ne peut engendrer que compassion et peine.

Et c’est ce que j’ai le plus aimé au final dans ce livre : l’histoire qui tourne autour de cet accident, les conséquences que chaque personnage subit. Même si on déteste certains d’entre eux pour leur comportement, tous ont des raisons d’agir comme ils le font. Pour le coup la psychologie de chacun est top, logique. C’est émouvant, triste, j’ai fini le livre en larmes. Et cette partie a complètement éclipsé le sujet de base : le contrat que Dekker est venu faire signer à Hunter. Sur ce côté-là, on tourne un peu en rond d’ailleurs.

Côté romance, on sort quelque peu des sentiers battus, les personnages ont déjà entretenu une « relation » par le passé mais aucun d’eux n’était prêt à rendre ça sérieux. Ces retrouvailles auront le mérite de les mettre au pied du mur, de les pousser à révéler leurs sentiments, quitte à se prendre des râteaux. J’ai adoré l’évolution de leur relation, c’était beau à voir et en même temps parfois je rageais devant leur jeu du chat et de la souris.

Le gros hic pour moi c’est l’écriture/traduction. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre. Les 50 premières pages ont été une horreur : des phrases qui ne veulent rien dire, un style parfois lourd et des phrases qui n’en sont même pas puisque dénuées de verbe, c’était très déstabilisant. Je lisais plusieurs fois un même paragraphe pour comprendre. Autant dire que ça casse le rythme et n’aide pas à saisir les raisons de tel ou tel comportement. Heureusement, ça s’est arrangé par la suite.

Pour faire court, c’est un livre avec de bonnes idées, mais dont le style d’écriture et/ou la traduction n’aide(nt) pas du tout à en faire un coup de cœur. J’essaierai tout de même de lire le tome 2, en espérant que les couacs ne seront pas au rendez-vous.

Un commentaire sur “#247 Play Hard T1 – K. Bromberg

Laisser un commentaire